Valeur des astres
La découverte des astres d’un système rapporte des crédits, une fois les données revendues au service Universal Cartographics d’une station. Les données ne peuvent être revendues qu’à au moins 20 Al du système scanné.
La valeur pour chaque astre dépend du type de scan réalisé :
- Un simple scan énergétique à l’aide du FSS (« honk« ), correspondant au statut Détecté rapporte une valeur de base V
- Un scan avec le FSS (en zoomant sur l’astre), correspondant au statut Découvert rapporte une valeur de 3 x V
- Une cartographie à l’aide de sondes et du DSS, correspondant au statut Cartographié rapporte une valeur de 4 fois la valeur du niveau Découvert, soit 12 x V
- Si l’objectif d’efficacité est atteint, dans ce cas la valeur du statut Cartographié passe à 5 fois la valeur du niveau Découvert, soit 15 x V
De plus :
- Si le commandant est le premier à découvrir l’astre, le montant est augmenté d’un bonus de +60 %
- Si le commandant est le premier à cartographier l’astre, le montant est augmenté d’un bonus de +60 % (cumulatif)
- Dans le cas d’une première découverte de l’intégralité d’un système il y a bonus supplémentaire
- Dans le cas d’une première cartographie de l’intégralité d’un système il y a bonus supplémentaire
La table ci-dessous donne les valeurs moyennes, pour les différents types de scan, pour les différentes types d’astres :
Type d'astre | "Honk" simple | Scan FSS | Scan FSS +Mapping DSS | Scan FSS +Mapping DSS +bonus efficacité |
---|---|---|---|---|
Géante gazeuse Classe I | 1 267 | 3 800 | 15 200 | 19 000 |
Géante gazeuse Classe II | 9 333 | 28 000 | 112 000 | 140 000 |
Géante gazeuse Classe III | 333 | 1 000 | 4 000 | 5 000 |
Géante gazeuse Classe IV | 367 | 1 100 | 4 400 | 5 500 |
Géante gazeuse Classe V | 333 | 1 000 | 4 000 | 5 000 |
Géante gazeuse Classe avec vie basée sur l'ammoniac | 257 | 770 | 3 080 | 3 850 |
Géante gazeuse Classe avec vie basée sur l'eau | 293 | 880 | 3 520 | 4 400 |
Géante gazeuse Classe riche en Hélium | 300 | 900 | 3 600 | 4 500 |
Géante aquatique | 223 | 670 | 2 680 | 3 350 |
Corp riches en métaux | 10 000 | 30 000 | 120 000 | 150 000 |
Monde abondant en métaux (HMC) | 4 667 | 14 000 | 56 000 | 70 000 |
Monde abondant en métaux (HMC) Terraformable | 53 333 | 160 000 | 640 000 | 800 000 |
Corps Rocheux | 167 | 500 | 2 000 | 2 500 |
Corps Rocheux Terraformable | 43 333 | 130 000 | 520 000 | 650 000 |
Corps Glacé | 167 | 500 | 2 000 | 2 500 |
Monde Rocheux Glacé | 167 | 500 | 2 000 | 2 500 |
Monde tellurique | 90 000 | 270 000 | 1 080 000 | 1 350 000 |
Monde d'ammoniac | 46 667 | 140 000 | 560 000 | 700 000 |
Monde Aquatique | 33 333 | 100 000 | 400 000 | 500 000 |
Monde Aquatique Terraformable | 90 000 | 270 000 | 1 080 000 | 1 350 000 |
Etoiles | - | 1400-3000 | - | - |
Etoile à Neutron | - | 28 000 | - | - |
Naine Blanche | - | 17 000 | - | - |
Trou Noir | - | 30 000 | - | - |
Stratégies d’exploration
Compte tenu des différentes valeurs en fonction du type de scan et des différents bonus il y a différentes stratégies possibles.
Ces stratégies varient en fonction de différents choix, qui jouent sur le compromis temps de parcours / temps de scan / nombre de systèmes parcourus / valeurs des systèmes visités :
- Scan des systèmes entiers ou scan ciblé de certains astres
- En cas de scan ciblé, choix des types d’astres scannés
- Simple scan énergétique, scan FSS ou scan DSS
- Choix des systèmes : tous ou avec des filtres par classes d’étoiles principales
- Type de trajet : sur un trajet planifié, sur un trajet dédié
- Type de « zones » : trajet connu (Road2Riches) ou zones inexplorées
Par ailleurs, d’autres considérations entrent en ligne de compte au delà de la simple rentabilité financière :
- La contribution à la cartographie des systèmes pour le bien de la communauté
- La volonté de faire de l‘exploration de surface, sur les planètes sans atmosphère
- Le souhait d’obtenir les tags « première découverte » et « première cartographie«
- L’attrait personnel (esthétique ou autre) pour certains types d’astres tels que les géantes gazeuses
Quels astres scanner au FSS ?
Le simple scan énergétique (« honk ») a le mérite d’être très rapide, mais ne rapporte pas beaucoup de crédits. C’est l’option par défaut lorsque l’on est en train d’accomplir une autre activité que l’exploration. Sinon c’est seulement la première étape permettant ensuite de choisir le niveau de scan plus approfondi à réaliser, en fonction de la signature énergétique du système (voir le guide dédié Analyse spectrale approfondie).
La question ne se pose pas pour les étoiles, qui sont automatiquement Découvertes.
Le scan exhaustif présente l’avantage d’optimiser le temps de scan, car les astres sont découverts dans l’ordre de parcours, sans avoir à cibler une signature énergétique en particulier. Par contre, cette approche peut devenir chronophage pour les systèmes comportant beaucoup d’astres, en particulier lorsqu’il y a une majorité de corps à faible valeur (gazeuses avec de nombreuses lunes).
En cas d’exploration sur un trajet défini, où le temps de trajet est un critère important, un scan ciblé est plus efficace, et en général plus rentable.
Pour maximiser l’efficacité, on se concentre en général sur les astres suivants, les plus rentables et faciles à repérer dans la signature énergétique du système. Cette approche ne change quasiment pas le temps de trajet par rapport à une approche sans aucun scan FSS, et rapporte énormément :
- Mondes telluriques
- Mondes d’ammoniac
- Mondes aquatiques
Un question importante est de savoir si l’on scanne également les Mondes abondants en métaux (HMC). En effet ce type d’astres est très répandu, mais seuls ceux qui sont terraformables rapportent beaucoup. Scanner tous les mondes abondants en métaux prend donc un temps significatif, et mais génère des revenus complémentaires importants. C’est donc un choix à faire en fonction du compromis temps de trajet / revenu souhaité.
A titre indicatif, le temps minimal entre deux sauts est d’environ 50 secondes.
- Le scan ciblé des mondes telluriques, d’ammoniac et aquatiques fera passer ce temps à une gamme allant de 1 minutes à 1 minute et 20 secondes en moyenne. En effet, ces corps sont peu nombreux et présents dans peu de systèmes. De plus, leur scan ciblé est rapide.
- Si on scanne en plus les mondes abondants en métaux, ce temps passera dans une gamme allant de 2 à 3 minutes en moyenne. En effet, ces astres sont très fréquents, souvent nombreux dans un système, et parfois difficiles à distinguer d’autres types d’astres dans la signature énergétique du système.
D’un autre coté le scan exhaustif des systèmes présente des avantages :
- Mise à disposition des autres commandants d’une carte complète du système
- En cas de système jamais exploré, de bénéficier du bonus de 100% du système en première découverte
- En cas d’exploration planétaire, cela permet d’avoir une vue exhaustive des astres sans atmosphère et du nombre de POI qu’ils comportent
- Cela permet parfois de tomber sur des choses atypiques ou très belles : planètes à anneaux, gazeuses de couleurs atypiques, conjonctions particulières,…
- D’avoir la satisfaction de la découverte complète du système et de percevoir sa structure (orbites…)
A titre indicatif, le scan complet d’un système peut prendre de quelques secondes, jusqu’à 10-15 minutes pour de très gros systèmes.
Bien sûr des stratégies mixtes, selon les systèmes rencontrés sont possibles (nombre d’astres, type de signature énergétique,…).
Quels astres cartographier au DSS ?
La question ne se pose pas pour les étoiles, qui ne peuvent pas être cartographiées.
Le choix de ne faire aucun scan DSS, permet de se libérer du besoin d’équiper un DSS sur son vaisseau.
Sinon le raisonnement est similaire à celui tenu pour les scan FSS – exhaustif ou ciblé – à une différence significative près : la cartographie prend beaucoup plus de temps car il faut :
- Se déplacer en supercruise jusqu’à l’astre
- Lancer des sondes
Le temps dépend ainsi de la distance de l’astre (temps de déplacement), mais aussi de son diamètre (nombre de sondes à lancer).
En terme de rentabilité brute, on peut considérer que cartographier les astres suivants, est très intéressant si leur distance à l’astre principal n’est pas trop conséquente :
- Mondes telluriques
- Mondes d’ammoniac
- Mondes aquatiques
- Mondes abondants en métaux terraformables
La table ci-dessous donne des temps de trajets en supercruise indicatifs en fonction de la distance (données tirées du site des Fuels Rats) :
Distance (en Sl) | Temps de trajet en Surpercruise |
---|---|
1 000 | 1 m 00 s |
5 000 | 2 m 20 s |
10 000 | 2 m 50 s |
25 000 | 3 m 50 s |
50 000 | 5 m 00 s |
100 000 | 6 m 25 s |
200 000 | 8 m 30 s |
500 000 | 13 m 10 s |
1 000 000 | 19 m 25 s |
2 000 000 | 30 m 00 s |
3 000 000 | 39 m 30 s |
Par ailleurs, en cas d’exploration planétaire, il faut également cartographier les astres sans atmosphère pour y localiser les POI.
La cartographie exhaustive d’un système est peu rentable car très consommatrice en temps mais :
- Peut donner une grande satisfaction (tags « première cartographie », sens du travail bien fait)
- En cas de système inexploré donner le bonus de 100% du système en première cartographie
Dans le cas de la Road2Rich (scanner des systèmes connus pour contenir des astres à haute valeur, en utilisant les bases de données existantes : sur le site spansh ou avec le logiciel EDPathfinder) il est préconisé de faire un scan FSS + un scan DSS des astres à haute valeur indiqués (exception : scan DSS à éviter en cas de distance excessive).
Filtres par classes d’étoiles
Il est possible dans la carte galactique de filtrer les classes d’étoiles par lesquelles faire passer la route. Ce filtre est en général utilisé pour ne conserver que les étoiles scoopables (O, B, A, F, G, K, M), plus en général les étoiles à neutrons et éventuellement des étoiles d’intérêt comme les Wolf-Rayet.
Mais le choix du filtre appliqué a également un impact important sur les revenus d’exploration :
- Les étoiles M, L, T, Y représentent près de 80 % des étoiles (donc 80 % des systèmes visités) alors qu’elles ne contiennent très rarement des astres de forte valeurs (zone terraformable très peu étendue)
- Les étoiles F, G, K, M sont les plus intéressantes pour en terme de rentabilité
- Les étoile O, B, A sont moins intéressante financièrement, mais assez rares et assez impressionnantes visuellement
Une préconisation fréquente est donc de garder en filtre uniquement O, B, A, F, G, K afin de maximiser sa probabilité de découverte d’astres à haute valeur. On peut compléter en activant les autres types d’intérêt (neutrons, Wolf Rayet,…), le point important étant de désactiver M, L, T, Y.
Cependant cela prive l’explorateur de :
- De certains types de POI surfaciques
- De conjonctions rares (tellurique orbitant autour d’une M)
- Des supergéantes des types désactivés, pourtant très impressionnantes
- D’une façon générale réduit la diversité totale, même si cela évite la monotonie de nombreux systèmes de type M
Type de trajet / zone explorée
L’exploration peut être faite à l’occasion d’un trajet planifié (entre deux waypoints d’une expédition par exemple) ?
- Dans ce cas le facteur temps peut être important dans le choix de stratégie, s’il y a un moment de rendez-vous prévu.
- Une possibilité est de faire du scan / de la cartographie ciblés afin d’optimiser le rapport temps / revenu, quitte à faire de l’exploration plus approfondie près de la destination.
- Un autre choix est de faire de l’exploration approfondie sur le trajet, en prévoyant le temps nécessaire. Rien n’empêche de passer à de l’exploration ciblée si le rendez-vous se rapproche vite.
- Dans tous les cas il est préférable de s’écarter de la ligne droite entre départ et arrivée, afin de parcourir des zones inexplorées (ou explorées simultanément par d’autres membres de l’expédition).
L’exploration peut aussi être faite de façon spécifique avec un trajet totalement libre ?
- Dans ce cas toutes les stratégies sont possibles en fonction des préférences de chacun. Il est intéressant d’en essayer plusieurs pour voir laquelle nous apporte le plus de satisfaction.
- On peut cibler des zones peu visitées (à l’aide de sites tels que EDSM ou Astrometrics).
- On peut aussi faire de l’exploration dans des zones visuellement intéressantes (nébuleuses, près du cœur,…). Attention cependant, la plupart des nébuleuses ont été déjà fortement visitées.
- A l’inverse on peut explorer dans la bulle, afin de compléter la base de connaissance des systèmes de la bulle.
- On peut utiliser la Road2Riches pour maximiser ses revenus.
- On peut explorer sur un trajet, ou dans une zone.
- Certains explorent de façon exhaustive un secteur (tous les astres dans une portion définie de l’espace).
- D’autres contribuent à des études scientifiques, en faisant des scans selon un certain cahier des charges, afin de pouvoir faire des statistiques sur les données récoltées.
- Une option est de prendre une mission de passagers longue distance, et d’explorer sur le trajet aller et retour (en prenant garde de décaler l’aller et le retour pour éviter de retomber sur les même systèmes, même si cela reste peu probable).
Que choisir ?
Au final chaque commandant a sa façon d’explorer. Certain vous diront que telle ou telle approche n’est pas de la « vraie exploration », mais au final l’important est de faire ce qui a du sens pour vous et qui vous procure de la satisfaction. A un moment donné vous aurez besoin de crédits et choisirez une stratégie d’exploration efficace financièrement, plutôt que de faire du commerce ou du minage. A d’autres moments vous aurez peut-être envie d’exploration approfondie dans des zones éloignées.
Selon moi le plus important est d’essayer les différentes stratégies pour se faire sa propre idée. Et rien ne vous oblige à procéder toujours de la même façon.
Enfin, il faut se rappeler que l’exploration ne se résume pas à la découverte d’astres et à la revente de données, l’exploration ça peut aussi être :
- Explorer des points d’intérêts spatiaux
- Explorer des points d’intérêts en surface
- Signaler ou confirmer de nouvelles découvertes dans le codex
- Se balader en SRV et découvrir des paysages étonnants
- Découvrir des nébuleuses planétaires, des systèmes atypiques
- Prendre de belles images ou de belles vidéos
- Aller visiter des endroits que vous voyez dans le ciel nocturne de la Terre
- Établir des records (de vitesse, de distance, de lieux visités,…)
- Partager avec d’autres commandants de bons moments lors d’expéditions, de simpls rendez-vous ou en multi-crew
- … et tout ce que vous pourrez inventer !